Accueil » Informations » Le chantier du Stade omnisports de Kouekong réalisés à 73%

Après le damage du gravier, on va poser les couches de sable pour plus tard déposer le gazon. La tribune présidentielle, elle, est en train d’être aménagée de sorte qu’il faudra juste déposer les sièges dessus le moment idoine.

Sur le site du chantier de construction du stade omnisport de Kouekong, pas grand monde ce vendredi matin. Moins d’une dizaine de chinois et de camerounais s’attèlent aux travaux de remblais de l’aire de jeu. Tout le gros œuvre est déjà sorti de terre. Les bâtiments sont crépis. Selon le délégué régional des Sports et de l’Education physique de l’Ouest, Idèle Petchoukouang, qui conduit une mission du ministère des Marchés publics, les délais seront tenus.

« Nous sommes aujourd’hui à 73% du taux de réalisation. Nous avons deux étapes de délais. Le délai de mai qui devrait rendre le stade disponible pour passer maintenant à la phase d’initiation à la maintenance, et le second délai, celui de novembre 2015 qui verra le gouvernement prendre les clés du stade », explique Idèle Petchoukouang. Il dit ne pas s’inquiéter, au regard de la vitesse d’exécution des tâches qui restent à faire, de ce que le chantier sera livré à temps. Depuis le 2 février dernier, pour des besoins de rodage et de transfert de technologies, des maintenanciers camerounais sont déjà à pied d’œuvre sur le site pour acquérir toutes les notions nécessaires à l’entretien de l’infrastructure une fois les chinois partis.

Cependant, le problème d’électricité demeure. Selon le délégué, ce problème est dû au fait que le devis qu’Eneo avait commis était exorbitant. Le ministre des Sports et de l’Education physique a donc décidé de relancer l’étude du devis pour pouvoir le mettre en exécution. D’ici peu, ce problème devrait être résolu, comme c’est déjà le cas pour l’eau. « La Camerounaise des eaux a déjà démarré ses travaux. Des fouilles pour la tuyauterie à 3km du chantier ont déjà été lancées qui vont permettre d’amener l’eau au stade », indique Idèle Petchoukouang.