Accueil » Informations » Objectif 100% d’exécution des Marchés publics

Ambition du ministère chargé des Marchés publics lors de la conférence de son département doublée de la cérémonie de vœux jeudi dernier à Yaoundé.

La cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au ministre délégué à la présidence de la République, chargé des Marchés publics (Minmap), Abba Sadou a été l’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée et surtout de parler de l’avenir. Le Minmap a invité son personnel à s’investir dans le travail. Il est question selon lui, de corriger les erreurs du passé afin de partir sur de nouvelles bases. Abba Sadou s’est par ailleurs beaucoup appesanti sur la nouvelle réforme. Il demande à ses collaborateurs de maintenir le cap en retenant les programmes et la feuille de route assignés au ministère. Avec en prime, le renforcement de la qualité de la passation des marchés. Parce que « l’attribution des marchés reste encore le ventre mou, notre faiblesse ». La transparence des procédures doit être préservée.

Lors de l’ouverture des travaux de la 3e conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés de son département qui a eu lieu un jour plus tôt, le Minmap a indiqué que la question de la sous-consommation de crédits d’investissements publics ne sera plus qu’un lointain souvenir cette année. Pour gagner ce pari, il invite tous les acteurs à jouer pleinement leur rôle. Abba Sadou a également donné des précisions sur ce qu’il a appelé « l’innovation » pour cette année. En fait, le ministère des Marchés publics a pour ambition de changer la donne, notamment en matière d’appels d’offres. Il est primordial qu’ils soient lancés dès les 4 ou 5 premiers mois de l’année, les contrats également signés dans la même période. Les 8 mois restants devraient être consacrés exclusivement à l’exécution sur le terrain des plus de 8.000 marchés prévus cette année. Avec l’espoir d’atteindre 90, voire 100% du taux d’exécution. Les commissions de passation de marchés publics, les contrôleurs financiers, les maîtres d’ouvrages et les entreprises ont été interpellés à ce sujet.